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Cabinets ministériels : des rémunérations en mal de transparence

Dans sa dernière note sur les cabinets ministériels, l’ancien député socialiste René Dosière pointe notamment l’opacité des critères d’attribution des “indemnités de sujétions particulières” qui peuvent être versées aux membres de cabinets. Leur montant “est à la discrétion du ministre et donc à la tête du client”, regrette‑t‑il.

Cabinets ministériels : des rémunérations en mal de transparence
Image d'illustration générée par Midjourney

Qui dit budget dit analyse de l’ancien député René Dosière sur le “jaune budgétaire” consacré aux cabinets ministériels. L’ex‑député socialiste, spécialiste des questions d’argent public, vient en effet de publier sa traditionnelle note sur l’édition 2026 de ce document annexé au PLF qui porte sur la situation au 1er juillet 2025, à savoir les données relatives aux cabinets du gouvernement Bayrou.

Dans son analyse, le président de l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) revient sans surprise sur les effectifs au sein de ces cabinets (510 personnes au total selon les calculs) et, surtout, sur les rémunérations en leur sein. Des rémunérations toujours aussi opaques à ses yeux.

Dans le viseur de René Dosière, en particulier, les “indemnités de sujétions particulières” (ISP), ces compléments de rémunération qui peuvent être versés aux membres des cabinets ministériels afin de compenser la charge de travail liée à leurs fonctions. 

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Publié le 12/11/2025 ∙ Média de publication : Acteurs publics